Dans notre dernier article, nous parlions de trouver du travail, eh bien allons y ! Après avoir quitter Baptiste et Stéphanie, c’est le coeur gros que nous nous dirigeons vers Hawke’s bay, région agricole propice au « fruit picking ».

Le pic de saison étant de Février à avril, on se décide à aller à Hastings, ville principale de la région. L’agence pour l’emploi « pickNZ » (ils ont bien choisi leur nom) nous accueille assez froidement et prend nos coordonnées. Ils n’ont pas encore d’offres.

Deux heures après, nous recevons un texto de PickNZ pour aller cueillir des pommes. Chouette ! Ni une ni deux, on téléphone, on se prépare, on rencontre le gars, et on commence le lendemain.

Finalement, on déchantera bien vite. Le travail physique n’est pas notre fort. Celui-là est éreintant pour nos frêles épaules et nos pauvres dos de bureaucrate ! Non, franchement, sans rire, c’est dur ! Vous travaillez de 7h à 16h. Vous portez un panier devant vous, accroché à la manière des porte-bébés, et vous chargez, déchargez vos paniers dans la « bin » (corbeille d’une demi tonne) au fur et à mesure. Le premier jour, nous avons fait 5 « bins » la journée… à 2 ! Le collègue salarié depuis longtemps en fait 6 tout seul ! A ce rythme, on ne touche même pas le « SMIC néo-zélandais »…

Après de grosses remises en question, un petit coup de déprime et quelques plans, nous décidons de ne pas continuer le « fruit picking ». Grand choix qui bouleverse notre voyage puisque c’est le seul type de travail disponible pour les voyageurs. L’argent récolté devait « normalement » nous faire tenir jusqu’à la fin du périple, affaire à suivre.

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Etant donné nos dernières rencontres, et notre première expérience WWOOFing, nous allons privilégier le contact humain et l’échange au travail sans stimuli. Nous programmerons donc d’autres WWOOFing pour les semaines à venir, solution la plus économique.

Ce choix à mi-chemin du voyage n’est pas négatif au contraire, nous sommes toujours pleinement maître de ce que nous faisons et prenons toujours autant de plaisir. Mais il est vrai que ce petit changement fera augmenter le budget voyage au détriment de l’épargne personnel.