Les Blue Mountains

On vous en avait parlé juste avant, nous sommes depuis quelques jours dans les environs des Blue Mountains (les Montagnes Bleues, c’était pas facile à traduire). Réputé pour être le meilleur coin de l’Australie pour ses randonnées dans le « bush » et ses paysages démesurés.

Tout d’abord, quelques informations sur ces « montagnes », qui n’en sont pas vraiment. Il s’agit plutôt d’une formation rocheuse érodée par l’eau de pluie, formant ainsi de hauts plateaux d’un côté (environ 1000m d’altitude) et de grandes vallées verdoyantes au centre, le tout séparé par des falaises à pic de 100/200 mètres. Le paysage ressemble beaucoup au grand canyon américain, mais en beaucoup plus vert et humide. On retrouve dans ces vallées une immense forêt d’eucalyptus, produisant une huile qui s’évapore et forme une aura bleutée au dessus de la forêt (d’où le nom de « Montagnes Bleues »).

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Nous avons donc passé 3 jours près de ce parc national, classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco. Pour les amoureux de la randonnée, il y a de quoi faire ! Plusieurs balades sont tracées dans ces paysages, allant de 10 mins à 3 jours de marche. Il y a une centaine d’année, chaque ville du coin se concurrençait pour créer le chemin « le plus spectaculaire » ou « le plus abrupt », pour faire venir le touriste chez eux ; à cette époque, ces montagnes étaient encore peu accessibles.

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Pour nous, ce fut quelques randos de 2 – 3 heures, au bord du précipice dans les environs de Wentworth Falls ou dans le grand canyon près du Ewans Lookout dans la vallée de la rivière Grose. Vous comprendrez que, pour nous, habitué à marcher au dessus du vide depuis tout petit ou sur les toits, ces balades étaient tout à fait quelconques… Les marches et les escaliers à 10 cms du vide, c’est notre quotidien ; à peine de quoi retenir notre attention quelques secondes. Par contre, pour celui ou celle qui a peur du vide ou qui a le vertige, ça doit être assez sensationnel et une véritable épreuve !!! Mais pas pour nous… A un moment on a cru que l’escalier qui descendait à pic d’une centaine de mètres pourrait nous procurer quelques frissons, mais ça ne valait pas le coup…

Malgré le manque de sensations fortes dû à notre trop grande habileté au milieu du vide, on a quand même profité du paysage : un travail titanesque que la nature a entrepris il y a des millions d’années pour nous offrir une gigantesque claque, pleine d’arbres et de rochers, disposé comme l’aurait fait un géant dans son jardin.

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